La fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick est heureux de souligner le 1er mai, la journée internationale des travailleurs et travailleuses.
Le 1er mai est reconnu dans le monde entier. Ses origines remontent au milieu des années 1880, lorsqu’un mouvement ouvrier a protesté afin d’obtenir une journée de travail de huit heures. À cette époque, la plupart des gens travaillaient de 10 à 12 heures par jour, six jours par semaine. Ce mouvement témoigne plusieurs sacrifices; certains militants syndicaux y ont même perdu la vie afin de pouvoir obtenir justice pour tous les travailleurs.
« En cette journée internationale des travailleurs et travailleuses, unissons-nous en solidarité afin d’obtenir des changements sociaux positifs pour les travailleurs, leurs familles et nos communautés », dit Patrick Colford, président de la fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick. « Cette année, la journée internationale des travailleurs et travailleuses est encore plus spéciale étant donné que le mois de mai souligne également le centième anniversaire de la grève générale de Winnipeg. »
Le 15 mai 1919, trente mille (30 000) travailleurs des secteurs publics et privés ont quitté leur emploi et sont descendus dans les rues de Winnipeg. Ils se sont rassemblés afin de se battre pour des salaires équitables, des conditions de travail équitables et le respect dans le milieu de travail. Cette grève dura quarante jours, jusqu’au samedi sanglant. Le 21 juin 1919, samedi sanglant, la police est intervenue à cheval et elle a tiré sur la foule de travailleurs. Deux personnes ont été tué et plusieurs autres personnes furent blessés. Cette journée, la police a aussi arrêté plusieurs dirigeants syndicaux, terminant ainsi la grève. La grève générale de Winnipeg a mené à plusieurs réformes de travail. Par la suite, deux ans plus tard, le gouvernement canadien a mis en place, pour la première fois, un salaire minimum.
Patrick Colford termine en disant : « Plusieurs personnes ont travaillé avec acharnement pour améliorer les conditions de travail et sociales dont nous jouissons aujourd’hui. La responsabilité nous appartient de faire de même pour les générations futures. Ensemble, nous pourrons relever les défis auxquels nous faisons face. Travaillons ensemble afin d’améliorer les services publics, protéger les membres de la populations les plus démunies de notre société et afin de veiller à ce que les droits des travailleurs et travailleuses soient protégés en tant que droits humain. »
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La FTTNB est la voix centrale des syndicats dans la province. Nous représentons au-delà de 35 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs de l’économie et dans toutes les communautés de la province.
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